Source : Le Soleil
Les écobarils récupérateurs d’eau de pluie reviennent pour une deuxième année à Lévis. En 2012, 500 écobarils ont été distribués sur le territoire. Cette année, résultat d’une compression budgétaire, 350 barils de 200 litres pourront trouver preneur au coût de 35$.
La Ville de Lévis subventionne 40 % de l’équipement dans le but d’inciter la population à économiser l’eau potable, ce qui représentera une dépense de 17 500$ pour la municipalité.
La Ville de Lévis ne prend pas à la légère cette initiative verte. « En cas d’absence d’actions au niveau de la récupération de l’eau de pluie, la Ville devra, à terme, supporter des coûts importants dus aux changements de canalisations qui seront nécessaires pour augmenter la capacité du réseau pluvial afin d’éviter les débordements ayant lieu de façon très problématique à certains endroits », écrivent les fonctionnaires, dans leur analyse présentée aux élus.
Pour documenter l’effet des écobarils, la Ville de Lévis a fait réaliser une simulation de l’effet du débranchement des gouttières des 392 résidences par un expert en gestion des eaux pluviales.
« Cette simulation illustre le fait que la mise en place des barils, et donc le débranchement des gouttières qui y est lié, permettra de soulager le réseau en créant une diminution du volume de ruissellement estimée à 56 % pour une pluie dont l’intensité se présente une fois tous les deux ans », explique Judith Leathead, du Service des communications de la Ville de Lévis. « Cette diminution résultera du débranchement de 100 % des gouttières. Toutefois, un débranchement de seulement 50 % des gouttières resterait tout de même intéressant avec une diminution de 29 % du volume de ruissellement généré par les toits. »
à Québec aussi
La Ville de Québec ne subventionne pas les barils récupérateurs d’eau de pluie, mais bénéficie du programme Fonds éco IGA de l’organisme Jour de la Terre. L’an dernier, 980 écobarils ont été distribués.
Chaque année, environ 13 000 barils récupérateurs d’eau de pluie sont distribués dans une centaine de municipalités par le Fonds éco IGA du Jour de la Terre.