Source : Le Peuple Lévis
Les travaux routiers de l’autoroute 20 et sur Duplessis ne donnent pas des maux de tête qu’aux automobilistes qui traversent les ponts. Plus que jamais, le traversier a la cote auprès des automobilistes.
Autant du côté du Service de police de la Ville de Lévis (SPVL), on admet que les travaux routiers occasionnent un achalandage plus important sur la rue Saint-Laurent, à Lévis.
«Effectivement, on observe depuis quelques semaine une augmentation accrue du nombre de véhicules qui se présentent à la traverse, ce qui fait que la file d’attente sur Saint-Laurent est sensiblement longue», explique Maryse Brodeur, responsable des communications à la Société des traversiers du Québec.
Ajoutez à cette hausse de véhicules, les six circuits d’autobus de la STLévis, qui convergent à la traverse quotidiennement, plusieurs fois par jour.
Mme Brodeur, qui avait des statistiques entre les mains, faisait des comparaisons à pareille date, l’an dernier. Sur les heures de pointe, entre 6h et 9h de Lévis à Québec, les lundis de cette année, en comparaison avec ceux de l’an dernier, il y a environ 181 véhicules de plus. Elle parle d’environ près d’une trentaine de plus les mardis de cette année, et les mercredis de cette année remontent à plus de 130 véhicules de plus que ceux de l’an dernier.
Par ailleurs, l’impression d’achalandage s’est retrouvée accentuée pendant quelques semaines en août et en septembre, puisque la Traverse a dû utiliser son navire de relève, le Radisson, puisque l’autre se retrouvait en cale sèche.
«Il [le Radisson] a une double contrainte. De un, la capacité en véhicule est de 40 au lieu de 56 et de deux, en marée basse, nous ne sommes pas en mesure de monter des véhicules à bord. Parfois, en heure de pointe, on était inapte à faire monter des véhicules à bord alors ça accentuait l’impression que ça refoulait jusque dans la rue», soulignait Mme Brodeur.
Opération «Heure de pointe»
Dans le cadre de son opération «Heure de pointe», le Service de police de la Ville de Lévis se tient très présent dans le secteur de la traverse, ayant également remarqué la hausse de l’achalandage. Toutefois, si la patience est de mise, il ne semble pas y avoir eu d’incident sérieux occasionné par la situation.
«Il n’y a aucune problématique, mis à part que ça l’apporte un flot d’appels et augmente le temps d’attente, explique Patrice Gagnon, porte-parole au SPVL. Par prévention, on met deux agents là pour s’assurer que ça se déroule bien.»
Le SPVL indique toujours rester à l’écoute et attentif aux gens du secteur et agiront en conséquence. «On gèrera ça à la pièce», conclut M. Gagnon.