Source : Journal de Lévis
Le ministère des Transports du Québec (MTQ) finance, depuis le 1er octobre dernier, l’ajout de trois parcours d’autobus par la Société de transport de Lévis (STLévis) aux heures de pointe.
Cette mesure fait partie d’une série d’actions qui sera en vigueur jusqu’au 21 décembre dans le but d’améliorer la fluidité et réduire l’impact relatif aux chantiers routiers en cours à Lévis.
«Ils nous permettent d’ajouter trois courses le matin à l’heure de pointe du Lévisien 3. Ce qui fait qu’il est au 20 minutes entre 6h00 et 7h45. […] C’est eux qui paient 100% de la facture», explique le directeur général de la ST Lévis, Jean-François Carrier.
Cet ajout, qui augmente l’offre de service dans l’ouest de la Ville, permettra en quelque sorte à la Société de Transport d’analyser la situation dans le secteur.
«Ça va nous permettre effectivement de le voir en terme de test. Mais de toute façon nous, la volonté c’est d’y aller. […] On constate qu’il y avait une certaine iniquité entre les services de l’est et ceux de l’ouest de la Ville. […] Donc, ça nous amène à mettre du service avec une meilleure fréquence», explique-t-il.
Le directeur général n’a toutefois pu confirmer que l’ajout de passages sera maintenu après la période des Fêtes.
«On a un plan pour le nouveau réseau qui prévoit de la fréquence pour le L3 aux 15 minutes et même au 10 minutes plus tard. C’est juste que là, pour une question financière, on l’a mis aux 40 minutes. […] Ce n’est pas encore déterminé, on est en préparation budgétaire et on entretient des discussions avec la Ville à ce niveau», a-t-il indiqué.
Est-ce que les autobus étaient remplis à pleine capacité?
«Ce n’est pas tellement qu’ils étaient remplis, mais plutôt que de notre point de vue, c’était insuffisant. Lorsque tu as un départ aux 40 minutes, tu as moins de choix que si tu en as un aux 15 minutes. […] Actuellement, si tu le manques [l’autobus], tu dois attendre 40 minutes plus tard, donc c’est insécurisant. Alors qu’au 15 minutes, c’est un peu comme les Métrobus à Québec, tu ne te casses pas la tête s’il y en a un qui te passe dans la face», répond-il en se disant persuadé que cette solution aidera à désengorger la circulation aux heures de pointe.
«Lorsqu’on enlève une voiture sur un tronçon routier congestionné, c’est déjà une amélioration. Alors en permettant que plus de gens puissent prendre l’autobus dans le secteur de la ville, on va certainement contribuer à amoindrir la congestion routière», croit de son côté le porte-parole du MTQ, Guillaume Paradis.
Amélioration près des chantiers
Le MTQ a ajouté également une voie en direction est à la hauteur du projet de reconstruction de la bretelle de l’autoroute 73 Sud vers l’autoroute 20 est. Pour le pont d’étagement de la route 116 enjambant l’autoroute 20, on s’est plutôt tourné vers une reconfiguration de la signalisation à l’approche ouest du pont d’étagement afin de rendre disponible deux voies en direction est jusqu’à la bretelle d’accès à l’autoroute 20 est.
à voir ces nouvelles mesures, on pourrait presque croire que l’impact de ces chantiers sur la circulation a été sous-estimé.
«Pas du tout, assure le porte-parole du MTQ. Lorsqu’on planifie un chantier, on fait un plan de gestion de la circulation. […] Mais à l’usage, parfois on se rencontre qu’il y a des ajustements qui sont possibles. Ce n’est pas une mauvaise façon de faire qui part du début».
Est-ce qu’il y a une mauvaise communication lorsque vient le temps d’identifier les chantiers qui doivent démarrer?
«On fait ce qui est possible pour coordonner le tout. On est à fond dans une opération de redressement du réseau routier qui avait été délaissé pendant de nombreuses années. […] Malheureusement, on ne fait pas d’omelette sans casser des Å“ufs», image-t-il.