Source : Journal de Lévis
La Ville de Lévis a adopté, lors de sa séance du conseil du 20 août dernier, sa politique de foresterie urbaine. Il s’agit là d’un guide en matière de protection et de mise en valeur des boisés urbains.
Il y a déjà quelques années que la politique de foresterie urbaine était dans l’air et réclamée par des citoyens se souciant de la préservation des arbres et forêts urbaines sur le territoire lévisien. « L’adoption de cette politique est le fruit d’une réflexion amorcée depuis plusieurs années. Elle permet de maintenir un développement équilibré », a commenté la mairesse de Lévis, Danielle Roy Marinelli en profitant de l’occasion pour remercier citoyens, membres du conseil et employés de la Ville qui ont apporté leur contribution à la définition de cette politique.
Grandes orientations
L’élaboration de la Politique de foresterie urbaine a été basée sur quatre orientations soit : augmenter les bénéfices environnementaux générés par la forêt urbaine; entretenir, planter et aménager la forêt urbaine sur les propriétés municipales; améliorer la qualité du paysage par la forêt urbaine; sensibiliser les propriétaires privés à l’importance de la forêt urbaine et les inciter à contribuer à son amélioration, notamment par l’adoption de règlements à cet effet.
La Ville prévoit que d’ici deux ans, un plan d’action sera adopté afin de mettre à exécution les pistes d’action proposées dans la Politique de foresterie urbaine. La mise en place du fonds de l’arbre et une des actions proposées. Ce fonds obligerait des compensations pour l’abattage d’arbres lors de l’implantation de grands projets de développement.
Informer et éduquer
« Nous sommes extrêmement contents, reste à l’appliquer », a commenté la présidente du GIRAM, Estelle Portelance. Elle a également salué le fait que, depuis quelques années, la Ville a fait beaucoup d’efforts de plantation sur les terrains municipaux. « Mais c’est quand on arrive dans les terrains privés, ça prend des règlements, mais aussi de la sensibilisation et de l’information. On souhaite que leur plan de communication sur les arbres soit aussi efficace que celui sur l’implantation du recyclage et du compostage. C’était bien fait et les gens ont embarqué ».
Mme Portelance a également salué l’intégration du fonds de l’arbre à la Politique de foresterie urbaine, une suggestion qu’avait présenté le Giram dans son mémoire lors des consultations que la Ville avait tenues dans le cadre de l’élaboration de la Politique. Le GIRAM s’était alors inspiré de la Ville de Terrebonne. Crédit photo : Gilles Boutin