Deux nouveaux groupes désireux d’acquérir Davie

Par | 5 juillet 2012 |

Source : Le Peuple Lévis

Alors que l’on croyait qu’il n’y avait que très peu d’industriels désireux de mettre la main sur le chantier Davie, voilà que leur nombre est passé de deux à quatre. Le député de Lévis, Gilles Lehouillier, l’a confirmé au Journal le 27 juin dernier.

Il y a quelques semaines, on apprenait que le groupe piloté par Michel-Juneau Katsuya et le groupe Maritime Verreault se montraient intéressés à acquérir le chantier naval de Lévis. M. Katsuya affirmait notamment disposer de 400 millions $ pour procéder à l’achat sans rien attendre des gouvernements.

Depuis, le propriétaire actuel du chantier, qui a manifesté son désir de s’en départir, a mandaté la firme Price Waterhouse pour étudier les propositions qui lui seraient faites et faire rapport sur celle qui sera la plus crédible.

Il appert maintenant que deux autres groupes se sont manifestés et que les représentants de ceux-ci ont demandé la confidentialité la plus stricte sur leur identité respective. Le député de Lévis, Gilles Lehouillier, affirme qu’il n’est pas dans le secret.

Un joueur solide
« Le gouvernement est tenu à la confidentialité, indique M. Lehouillier, parce que l’on est dans une relation d’affaires. Même moi, je n’ai pas les noms. Toutefois, je confirme que l’un des deux groupes est un joueur solide représentant un consortium international. »

Le député ajoute que le délai pour conclure la vente du chantier ne devrait pas excéder deux mois. Si aucune des offres ne devait être jugée sérieuse et que le chantier se retrouvait de nouveau orphelin, M. Lehouillier assure que les contribuables ne perdront rien.

« Le gouvernement du Québec et l’un des seuls créanciers privilégiés  », conclut le député de Lévis. Par ailleurs, lors d’une conversation avec Michel-Juneau Katsuya la veille, ce dernier croyait toujours être le seul acquéreur potentiel d’importance. « Nous, on a fait le tour un peu de l’horizon au Québec, au Canada et à l’étranger et il semble n’y avoir aucun autre preneur que nous », a-t-il déclaré.


Article de Pierre Duquet. Reproduit avec autorisation.

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