Source : Le Peuple Lévis
Malgré une reddition de comptes positive de son Service de sécurité incendie, la Ville de Lévis se voit dans l’obligation de demander au ministre de la Sécurité publique de reporter certaines actions, dont la construction des deux nouvelles casernes des quartiers Pintendre et Breakeyville ainsi que l’engagement d’un chef à la prévention.
Dans son rapport, le Service de sécurité incendie de Lévis explique qu’il était irréaliste de mettre la caserne de Breakeyville en service le 23 décembre 2012 étant donné que l’appel d’offres n’est pas encore réalisé et que sa construction s’étendra sur au moins douze mois. Celle-ci sera donc livrée en 2013.
En ce qui concerne celle du quartier Pintendre, on estime que la construction simultanée de deux casernes exercerait une pression trop importante sur l’organisation du Service de sécurité incendie et les finances de la Ville.
Le rapport souligne de plus «qu’il est souhaitable de ne pas trop tarder dans cette réalisation, car l’atteinte de l’objection de 10 pompiers en 10 minutes dans le secteur du Vieux-Lauzon et les risques présents sur le territoire de l’arrondissement Desjardins justifie l’ouverture de cette caserne en 2014».
La conseillère du quartier Pintendre, Ann Jeffrey, s’est dite déçue de cette décision, lors de la dernière séance du conseil. Celle-ci a rappelé que plusieurs résidants des zones agricoles de son quartier ont manifesté des inquiétudes au sujet du temps d’intervention des pompiers dans leur secteur.
Difficulté de recrutement
En outre, la Direction du service de sécurité incendie dit éprouver de la difficulté à recruter un chef à la prévention, ce qui a pour conséquence de retarder la mise en place de certains programmes, d’où la demande de report.
« Plusieurs municipalités en recherchent aussi, explique, Yves Després, directeur du Service de sécurité incendie de Lévis, le bassin de candidats est réduit. Il est difficile d’en trouver un bon. »
Malgré tout, ce dernier assure que des actions sont posées même si la mise en Å“uvre de programmes s’en trouve retardée. « La population est mieux protégée qu’elle l’était auparavant. On s’améliore continuellement, j’insiste là-dessus », conclut M. Després.