Certificat pour l’Innoparc : des délais qui coûtent cher à la Ville de Lévis

Par | 29 mai 2012 |

Source : Le Soleil

Les délais d’obtention d’un certificat du ministère de l’Environnement pour le chantier de l’Innoparc pourraient coûter 1 million $ à Lévis.

à la suite du moratoire sur la délivrance de certificats d’autorisation (CA) pour effectuer des travaux dans des milieux humides, la Ville de Lévis a perdu un contrat qu’elle avait accordé pour la réalisation des infrastructures de rues. En effet, la soumission, qui était conditionnelle à l’obtention du CA, arrivait à échéance le 18 mai. Celui-ci n’a pas été délivré à temps.

Dans le cas de l’Innoparc, le plus bas soumissionnaire, GPC Excavation, avait fourni une proposition à 6 millions $ avant les taxes. Le deuxième plus bas soumissionnaire avait fixé un montant de 7,1 millions $. à quelques semaines de l’été, les carnets de commandes sont bien remplis pour les entrepreneurs, qui sont alors moins portés à baisser leurs prix, analyse le conseiller et membre de l’exécutif Jean-Claude Bouchard. La mairesse, Danielle Roy Marinelli, ne se fait pas d’illusions.

Reprendre l’appel d’offres
Alors qu’on doit reprendre le processus d’appels d’offres à zéro, il serait étonnant que les firmes ne soumissionnent pas à la hausse.

« On n’a pas chialé encore. Mais on va chialer contre le Ministère si ça arrive. Parce que leur problématique a fait en sorte qu’il y a un impact financier sur un projet qui est subventionné par leur gouvernement », a décrié la mairesse. Québec a en effet accordé 2 millions $ au projet par l’entremise du Programme d’infrastructures Québec-municipalités. Mme Marinelli a par ailleurs laissé entendre qu’elle pourrait tenter de récupérer les fonds perdus en exigeant au MDDEP une subvention supplémentaire.


Article de Stéphanie Martin. Reproduit avec autorisation.

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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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