Source : Le Soleil
Presque trois ans après la découverte de biogaz dans des résidences situées à proximité du parc du Rigolet, à Saint-Romuald, des travaux de 1 million $ pour corriger la situation pour ront finalement être réalisés.
Entre 1965 et 1970, l’ancienne ville de Saint-Romuald a utilisé divers matériaux, dont des déchets domestiques mélangés à de la terre, pour remblayer une rigole située près du Juvénat Notre-Dame. Plus tard, des résidus de construction de routes ont aussi été ajoutés sur la portion nord-ouest du terrain. Le secteur sert aujourd’hui de parc, avec terrains de sport.
Depuis 2001, plusieurs études ont été réalisées, dont certaines ont démontré que les biogaz migrent dans le sous-sol. En 2008, on a noté des taux de biogaz inhabituels dans certaines résidences situées tout près. La Ville a réagi en installant des détecteurs dans six maisons du chemin du Fleuve. Depuis, la Ville était en attente de subventions pour réaliser les travaux de confinement nécessaires pour empêcher la dispersion des gaz dans le sol.
Le gouvernement assumera finalement les frais de financement du projet grâce à un fonds commun vert, a indiqué hier le porte-parole de la Ville, Christian Brière.
Matières résiduelles
Les travaux débuteront ce mois-ci et s’échelonneront jusqu’en juin 2012. La Ville procédera à l’élimination de 4000 tonnes métriques de matières résiduelles, à l’aménagement d’un écran d’étanchéité et de puits d’évacuation des biogaz et au remplacement d’une conduite d’égout sanitaire.
Les travaux se font sur la recommandation de la Direction de la santé publique de la Chaudière-Appalaches.