Article de Annie Morin. Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.
La région de Québec doit pouvoir compter sur sa propre agence métropolitaine de transport pour « assurer un développement cohérent et coordonné du transport en commun sur les deux rives ».
C’est la suggestion de Lévis Autrement, l’association citoyenne qui joue le rôle de parti d’opposition à Lévis. Son président, Gaston Cadrin, juge improductif le jeu de négociation entre Québec et Lévis sur le nombre d’arrêts que peuvent faire les autobus de la Société de transport de Lévis (STLévis) sur la Rive-Nord.
« Ça démontre qu’il y a un problème de communication, qu’il faut structurer autrement le transport en commun », conclut l’homme qui a tenté de se faire élire comme conseiller en 2009.
Selon lui, seule une agence métropolitaine, sur le modèle de celle de Montréal, pourrait forcer l’harmonisation de l’offre et permettre une bonne planification du réseau.
M. Cadrin plaide également pour un laissez-passer à prix unique utilisable sur les deux rives. Actuellement, les usagers de la Rive-Sud qui veulent monter dans les autobus de la STLévis comme dans ceux du RTC doivent payer une surprime de plus de 50 % par mois.
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