Article de Catherine D’Amours. Le Journal de Lévis.
Après plus de 10 ans d’inactivité sur le site de la Ferme Jean-Charles Chapais à Lévis, le gouvernement fédéral a annoncé que le terrain serait principalement consacré au développement de logements sociaux et abordables.
Présent pour en faire l’annonce, Jean-Yves Duclos, ministre des Services publics et de l’Approvisionnement et lieutenant du Québec, a indiqué que des partenariats avec plusieurs entités se développeront afin de concrétiser le projet. Le terrain de 40 hectares demeurera également la propriété du gouvernement fédéral.
« Nous allons pouvoir enfin développer toute la mixité des fonctions qu’on voulait faire sur la Ferme Chapais et en plus on y ajoute du logement social », s’est réjoui le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, qui s’est dit content que le gouvernement fédéral continue d’en être le propriétaire.
En parallèle, la Ville de Lévis a l’intention, dès les prochaines semaines, de commencer à travailler avec les nations autochtones, dont la Nation huronne-wendat, à développer un centre d’interprétation autochtone sur le site en plus du projet de jardin communautaire souhaité par la Ville depuis plusieurs années.
Le projet, qui se fera par phase, n’est toutefois encore qu’embryonnaire alors qu’aucun des deux parties n’a pu préciser l’échéancier du projet ni le nombre d’unités qui verront le jour.
Par le passé, le site de la Ferme Chapais avait servi de lieu de quarantaine animale de 1914 à 1982 avant que le gouvernement fédéral en reprenne la gestion sous forme d’une ferme expérimentale jusqu’en 2014. Depuis ce temps, le lieu était inutilisé, son avenir étant incertain.
La Ville de Lévis souhaitait alors y implanter de grands jardins communautaires, projet qui n’avait pas été accepté par le gouvernement en 2019, ce dernier refusant de céder le terrain à la Ville pour pouvoir étudier ce que la population souhaitait qu’il advienne de ce lieu. Pendant plusieurs années, la vente du terrain avait également été souhaitée par le gouvernement, mais cela n’avait pu se concrétiser.
Rappelons qu’en 2023, le gouvernement avait laissé entendre qu’il serait possiblement prêt à céder le terrain à la Ville de Lévis, mais aucun détail ni avancement n’avaient été connus depuis.
Reproduit avec autorisation.