Selon Radio-Canada.ca, une cinquantaine de personnes ont visité, mercredi matin, les lieux où les promoteurs projettent d’ériger une partie des installations du port méthanier, à Lévis.
Les commissaires du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), les promoteurs et des citoyens en faveur et contre le projet se sont rendus là où seraient installés les deux réservoirs de gaz naturel liquéfié.
Ils ont aussi pu voir où passerait le gazoduc de 42 kilomètres.
Certains citoyens déjà favorables au projet, notamment l’ex-président de la chambre de commerce de Lévis, Pierre Garant, se sont dits rassurés par cette visite.
L’ÉPISODE DES PANCARTES » GO ! RABASKA » En une seule nuit, la veille de la visite du site par les commissaires du BAPE, à l’aide de camions avec échelles, une multitude de pancartes » GO ! RABASKA » fut installée à tous les deux poteaux du secteur convoité par des partisans du projet Rabaska, histoire de contrer les nombreuses pancartes des opposants installées depuis deux ans et donner aux commissaires une illusion d’égalité d’opinion dans le secteur. Nous ne présumons aucunement que le promoteur soit à l’origine de ce maquillage, mais nous tenons à souligner que cet épisode est tout à fait représentatif de l’idée que la population concernée se fait de l’évolution du dossier Rabaska : envahissement de terrains résidentiels privés sans consultation et sans permission, préparation et installation cachées pour éviter toute opposition locale, tentative pour donner une fausse apparence de légitimité, le tout grâce à des moyens financiers sans limite, effectué par des individus ne résidant pas dans le secteur et à la solde d’entrepreneurs motivés uniquement par des avantages financiers immédiats pour eux-mêmes. À l’inverse il faut souligner toute la représentativité et la légitimité de la première série de pancartes installées depuis plus de deux ans, celles contre le projet Rabaska : installées par des bénévoles, grâce à des contributions modestes des résidants, après visite et demande de permission auprès de chacun des propriétaires des terrain concernés. Heureusement, le message livré peut être interprété de bien des façons : pour nous du secteur envahi, le » GO ! RABASKA » se lit » PARTEZ ! RABASKA « . C’est la façon que nous avons choisie pour supporter ces pancartes imposées. Jacques Levasseur