Source: Le Soleil
Ulltramar assure que la majorité des travaux de nettoyage seront terminés d’ici la fin de la semaine. Il faudra cependant attendre au dégel du printemps pour compléter le tout. Une semaine après le déversement de mazout à Lévis, Ultramar revoit ses calculs. Ce ne sont pas 10 000 litres de mazout qui ont été déversés tel qu’annoncé, mais plutôt… 200 000 litres. Une quantité 20 fois plus importante qui ne change toutefois rien à la situation sur le terrain, affirment les experts environnementaux.
« Dès le départ, on a été clair en indiquant qu’il s’agissait d’une évaluation préliminaire, a fait valoir hier Louis Forget, porte-parole d’Ultramar. Après avoir effectué des travaux cette semaine, on a décidé de revoir à la hausse notre estimation. »
Au ministère de l’Environnement, le porte-parole Christian Sasseville affirme que la quantité réelle de mazout déversé importe peu. Après tout, la situation sur le terrain demeure la même, fait-il valoir. « Ultramar a fait son travail », dit-il, en précisant toutefois que ce sont les experts environnementaux qui ont demandé à la compagnie de revoir ses estimations. Ces nouveaux chiffres concernent la quantité totale de mazout déversé à la suite d’un bris survenu dans une conduite, samedi dernier. Seulement quelques litres ont atteint le fleuve et tout a été récupéré, a précisé M. Sasseville.
Le constat est le même du côté d’Environnement Canada. Frédéric Gauthier, responsable des opérations d’urgence, a passé la semaine sur l’emplacement où s’est produit le déversement, près de la ferme expérimentale Thomas-Chapais dans le quartier Saint-David, à Lévis. «Jusqu’à maintenant, tout a été bien fait et rapidement», souligne-t-il.
à la Ville de Lévis, on est aussi satisfait du déroulement des opérations. « Pour nous, ce n’est pas tant la quantité qui importe que la rapidité de la réaction et que tout soit nettoyé », a affirmé son porte-parole, Christian Brière.
Ultramar était incapable hier de préciser quelle quantité de mazout a été récupérée jusqu’à maintenant, mais l’entreprise assure que la majorité des travaux seront terminés d’ici la fin de la semaine. L’opération de nettoyage ne sera toutefois totalement complétée qu’au printemps, après le dégel.
Désagréments
Afin de limiter les désagréments causés aux résidants (des travaux bruyants se déroulent 24 heures sur 24 depuis samedi), Ultramar a offert de relocaliser temporairement huit familles, a ajouté M. Forget.
Il est encore trop tôt pour connaître le coût d’une telle opération et ses impacts. Du côté du ministère de l’Environnement, on n’entrevoit toutefois pas de « gros impacts environnementaux » à moyen terme, a précisé M. Sasseville.
Pour réparer les dégâts, Ultramar a recours à plus de 75 travailleurs sur le terrain, en plus d’une cinquantaine qui coordonnent les travaux.
l’essentiel, dans de telles circonstances, est surtout de contenir et de réparer les dommages. QUOI!!!?…de la part d’un représentant de la ville… Je suis sur que certains citoyens ont reçus des constat d’infraction de la ville pour moins que ça…Même si tout a été contenu, je ne suis pas sûr que s’est en laissant passé des situations pareils que les compagnies vont s’assurer que ça ne se reproduise plus.
Je suis d’accord avec vous, ce matin à la radio, il y avait beaucoup de commentaires négatifs sur le laxisme du ministère de l’environnement dans ce dossier-là. Au plus fort l’emporte ? Renversez un gallon de peinture dans votre cour et le régiment de l’environnement arrive… votre terrain deviendra presque une sinistrée. Ce matin, cela n’avait presque pas d’importance que le mazout avait atteint le fleuve, bizarre non ??
bizarre non ?? C’est que le gouvernement et les grosses cie couchent dans le même lit !
Si un tel bris survenait dans la conduite cryogénique, refroidie à -160 celsius, pour transporter 200 000 litres de GNL de Rabaska, le déversement se serait transformé en un nuage de gaz naturel 600 fois ce volume!!! On aurait alors un nuage de 120 000 000 de litres de gaz naturel pur. Le nuage collerait au sol à cause de sa température très froide, car la vaporisation du GNL commence à moins 100 celsius. Le nuage continuerait à ramper en se mêlant à l’air. Et lorsqu’il aurait atteint entre 1 800 millions et 2 400 millions de litres, le nuage deviendrait très inflammable! Un nuage de cette taille couvrirait une bonne partie du territoire. Ce serait impossible à retenir comme le mazout pour éviter qu’il s’enflamme ou qu’il pollue l’environnement. La molécule de gaz naturel (méthane) est 22 fois plus polluante que celle du CO2. Aussi, le gaz naturel dégage plus de chaleur que le pétrole en brûlant. On comprend alors toute la différence qu’il y a entre manipuler du pétrole et contrôler du GNL en cas d’un bris mineur.
Coudonc. les anti-rabaska ont tous décidé de nous écrire en même temps. Ça ressemble presque à une commande. Et pourquoi le poster à deux reprises ? Même chose pour M. Lecours. Les lecteur de LU sont intelligent. Pas besoin de répéter… Si des groupes / gens se mettent au comments spaming, je vais être obligé de sortir les sciseaux. M. Lévis Urbain