En conseil de Ville pour avoir des réponses

Par | 11 février 2009 |

Source : Journal de Lévis

Le 2 février dernier, un groupe de six résidents de Saint-Romuald, en plus du président du GIRAM, Gaston Cadrin, se sont rendus à la séance du conseil de Ville afin d’obtenir des réponses à leurs inquiétudes par rapport à l’émission de biogaz au Parc du Rigolet.

Certains résidents ont alors pris la parole devant la mairesse pour lui manifester leurs inquiétudes pour leur sécurité, tout en ne pouvant savoir ce qu’il en est réellement. Ils aimeraient en effet que En conseil de Ville pour avoir des réponses les actions soient concrètes et définitives.

La mairesse de Lévis, Danielle Roy Marinelli, a tenté de les rassurer. Elle a assuré qu’elle comprenait leurs inquiétudes et que, pour ce faire, une assemblée publique allait avoir lieu le 11 février. Mme Marinelli a affirmé qu’ils allaient être au fait de tout et qu’ils devraient être rassurés tout comme le conseil éxécutif l’a été. Elle soutient également que la Ville a des relevés qui montrent que les citoyens ne sont pas en dangers.

Toutefois, une entrevue téléphonique avec Jean-Marc Lachance de la direction régionale du ministère du Développement Durable, de l’Environnement et des Parcs a permis d’apprendre que la norme à ne pas surpasser pour la concentration de méthane par volume d’air dans les sols est de 1, 25%. Pourtant, la résidente Marie-France DeBois, qui s’inquiète autant pour la sécurité de ses voisins que pour la sienne, expliquait qu’alors qu’un premier test n’a révélé la présence d’aucun biogaz dans sa maison, les 2e et 3e relevés ont détecté la présence d’une concentration de biogaz de 10 et 15%. Il semblerait que les voisins, dont la résidence n’a pas subi de tels tests soient plutôt préoccupés.

De même, Antoine Dubé, ancien candidat pour le Bloc québécois, a questionné la mairesse du pourquoi le surplus qui appartenait à Saint-Romuald n’a pas été consacré à solutionner la problématique du Parc du Rigolet plutôt que d’avoir été affecté à la dette de la Ville après les fusions. Mme Marinelli lui a répondu que le surplus représentait tout au plus 200 000$ et que s’il y avait un danger pour les citoyens, la Ville se débrouillerait pour trouver l’argent coûte que coûte.

Rappelons que des travaux avaient été envisagés à l’époque du maire Jean Garon afin de creuser et retirer tous les déchets et que cela représentait environ 1,1 M$.


Article de Marie-Christine Patry. Reproduit avec autorisation.

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