Article de Stéphanie Martin. Le Soleil.
Reproduit avec autorisation au moment de la publication.
La mairesse de Lévis, Danielle Roy Marinelli, assure qu’elle n’a rien à se reprocher dans le dossier du complexe aquatique et accuse le président de Lévis Autrement de tenir des « propos inexacts ».
Mme Roy Marinelli réagissait au dépôt par l’association citoyenne d’une plainte au ministère des Affaires municipales au sujet de transactions entourant le futur complexe aquatique de 30 millions $ sur la route du Pont, à Saint-Nicolas. Elle a assuré que le dossier a été réalisé avec toutes les vérifications légales nécessaires, que toutes les transactions ont été rendues publiques et qu’« à mon sentiment, toutes les choses ont été faites selon les règles de l’art et en fonction des lois et règlements qui nous régissent ».
Elle n’a pas voulu commenter précisément la plainte et dit attendre les vérifications du Ministère. « Tout s’explique. Mais moi, je préfère, avant de commenter sur les propos tant qu’à moi inexacts de M. Cadrin, je préfère attendre le rapport de l’enquête. »
Lévis Autrement et son président, Gaston Cadrin, reprochent à la Ville de Lévis d’avoir payé certains terrains un « prix exorbitan t» et de n’avoir négocié qu’avec un seul promoteur pour le développement résidentiel qui jouxte les terrains du complexe aquatique.
Sur l’absence d’appels d’offres dans ce dossier, la mairesse est formelle : « Il n’y avait pas nécessité d’avoir un appel d’offres. Si on avait été obligés d’avoir des appels d’offres, on en aurait eu. »