Article de Marilyn Préfontaine. Le Journal de Lévis.
Le service du 211 démarrera en avril prochain, mais sans le financement du gouvernement.
Après de nombreux mois d’attentes et de longs moments d’incertitude, le Centre d’information et de référence (CIR) de la Capitale-Nationale et de la Chaudière-Appalaches verra finalement le jour. « On est très content, c’est une très bonne nouvelle », affirme Barbara Tremblay, directrice générale du Centre d’action bénévole-Service d’entraide, Regroupement et Solidarité de Lévis.
mais sans le financement du gouvernement. Le 1er avril prochain, le service sera lancé, mais uniquement dans le but d’effectuer des tests. C’est plutôt à partir du 1er mai que la ligne sera accessible à tous les citoyens. Deux personnes travailleront sur cette ligne, soit des techniciens du domaine
social. La ligne 211 sera ouverte 35 heures par semaine, au lieu des 70 heures qui étaient prévues, faute de budget. Le CIR attend encore l’appui du gouvernement afin de pouvoir augmenter les heures de services. Le financement provient actuellement de Centraide et de partenaires privés, mais Mme Tremblay affirme ne pas baisser les bras et toujours souhaiter le financement de la part du gouvernement.
L’entrée en fonction comme maire de Québec de Régis Labaume, ex-président du conseil d’administration du CIR, aurait aidé la cause.« L’arrivée du nouveau maire nous a aidé, nous n’avons pas eu à le convaincre, car il était déjà sensibilisé au projet », soutient Mme Tremblay. Rappelons que le 211 est un centre d’information et de référence, sans frais, qui vise à diriger les personnes vers les organismes sociaux et communautaires qui existent dans la collectivité et qui répondent le mieux à leurs besoins. « Les gens ne portent pas nécessairement attention aux publicités des organismes qu’ils voient, car ça ne les touche pas toujours.
Le service permet d’avoir les ressources quand ils en ont besoin », explique Mme Tremblay. Le 211 s’inscrit comme un outil facilitateur particulièrement pour les personnes à faible revenu, les personnes âgées en perte d’autonomie, les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale et les personnes à mobilité réduite. « Le service va aussi aider pour les proches qui n’habitent pas la même région et qui ne connaissent pas nécessairement les ressources du milieu », indique Mme Tremblay. Le service 211 existe déjà dans plusieurs régions du Canada et des Etats-Unis.