Pour plusieurs le projet de l’lot Saint-Gabriel marque le début d’une longue liste de bâtiments du patrimoine qui devront être sauvés au cours des prochaines années un peu partout sur le territoire de Lévis. Pour certain, ce projet démontre quel point une situation facile résoudre peut tourner au drame lorsque le développement économique passe avant tout le reste. Malgré l’absence de soutien des autorités municipales, l’architecte Luc Fontaine et le directeur général de la Corporation de développement du Vieux-Lévis, Martin Bergeron, proposent malgré tout une alternative l’échelle du quartier.
Leur projet propose le recyclage du quadrilatère des fins d’incubation de petits commerces partagés avec de l’habitation et des locaux pouvant être loués aux artistes. Pour eux, l’étude de Roche, estimant 4 M$ le coût de la rénovation de l’lot Saint-Gabriel, serait nettement exagéré. Ils doutent qu’il en cotera autant pour rénover les anciennes écoles des fins commerciales ou culturelles. On se rappellera que le Monastère du Précieux-Sang, ausculté par des spécialistes, avait été jugé irrécupérable sauf de grands frais. Le monastère est toujours debout et des gens l’habitent.
L’lot Saint-Gabriel avec ses cinq plateaux a un potentiel d’aménagement exceptionnel avec la cour d’école et ses jeux. Cet espace de verdure pourrait servir de lieu de rencontre et de rassemblement pour des concerts et spectacles en plein air ont-ils mentionné au journal Le Peuple.