Rabaska soutient que ses méthaniers pourront passer sous les fils d’Hydro

Par | 18 juin 2005 |

Source: Le Soleil

Rabaska a soutenu hier (jeudi), que ses navires pourront passer sous les fils à hautes tension d’Hydro-Québec à la hauteur de Beaumont parce les méthaniers que le groupe propose d’utiliser sont moins gros, tout en demeurant énormes, que ceux qu’énergie Cacouna entend utiliser.

« Nos navires ont une hauteur de 41 mètres alors que la hauteur minimale sous les fils est de 44 mètres. Nos méthaniers sont comparables aux pétroliers d’Ultramar », a commenté, le porte-parole de Rabaska, Simon Poitras.

Rabaska se propose d’utiliser des navires de 160 000 mètres cubes de gaz naturel liquéfié (GNL) alors qu’à gros Cacouna, on prévoit employer une nouvelle génération de méthaniers pouvant contenir 210 000 mètres cubes de GNL.

« Nos navires sont moins hautes de 10 mètres et sont 30 mètres moins longs », a précisé M. Poitras. Ces méthaniers ont une longueur de 285 mètres et une largeur de 45mètres. En raison de cette grande largeur, ils ne peuvent entrer dans la cale sèche des Industries Davie.

Le porte-parole d’énergie Cacouna, Andrew Pelletier, a reconnu que les navires qu’on entend utiliser au port méthanier de Gros-Cacouna auront une capacité de 210 000 mètres cubes. Il n’a pu certifier toutefois si c’est l’utilisation de ces plus gros navires ou de méthaniers de 160 000 mètres3 qui avait amené les experts de son entreprise à conclure que la « hauteur libre sous les câbles d’Hydro-québec est insuffisante ».

« Si Rabaska dit que ses navires vont pouvoir passer sous les câbles, cela doit être vrai. C’est une compagnie responsable », a-t-il dit.

M. Pelletier a rappelé que d’autres désavantages avaient conduit son groupe à rejeter les sites à l’est de Lévis (Ville-Guay et Beaumont). Ces autres désavantages sont la densité relativement élevés de la population, la force des courant très élevées, l’absence d’un bassin d’évitage, la forte proximité au chenal navigable pouvant restreindre ou interdire le trafic marin dans le chenal lorsque le méthanier est à quai et le zonage des terres à modifier.

Du côté de Rabaska, on ne partage pas certains points avancés par les experts d’énergie Cacouna. « Pour nous, c’est un très bon sites facilement accessible. Ce ne sera pas plus difficile d’aller là que d’aller au quai d’Ultramar. Le site est libéré des glaces l’hiver par le courant. En plus, nous avons l’appui de la Corporation des pilotes du Saint-Laurent », a plaidé M. Poitras.


Article de Pierre Pelchat, 17 juin 2005, page C 2. Reproduit avec autorisation.

Catégorie(s) : Industriel,  Transports
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À propos de Pascal Petitclerc

Originaire du quartier Saint-Sauveur dans la basse-ville de Québec, Pascal a depuis longtemps été intéressé par l'urbanisme et l'aménagement du territoire. Il a créé Lévis Urbain en 2003, en s'inspirant de Québec Urbain, pour palier à certaines lacunes de l’époque en ce qui a trait à l’information véhiculé sur l’urbanisme, le transport en commun, l’environnement, les projets immobiliers et commerciaux et l’aménagement du territoire dans les médias régionaux du Québec métropolitain.

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