Source: Le Journal de Lévis
Le moins que l’on puisse dire c’est que la décision des conseillers municipaux (8 vs 6) d’adopter une résolution demandant la relocalisation du projet JAZZ de Kevlar vers le Carré Saint-Louis et la création d’un groupe de travail n’a pas plu au promoteur.
« Je ne comprends pas la prise de décision de certains conseillers municipaux car le Carré Saint-Louis ne nous appartient pas. Le Groupe Kevlar» a perdu plus de 500 000$ avec les retards accumulés dans ce dossier, Ça n’a plus de bon sens ! Les gens qui ont décelé des anomalies ont fait leurs évaluations à partir de vieux plans. Depuis un an, nous avons apporté des modifications au niveau du débarcadère, du stationnement, de la marge de recul et de l’accès au camion incendie. Mon projet est zoné et conforme. Dès l’émission du permis de construction, nous sommes prêts à commencer les travaux. Si les citoyens ne veulent pas nous voir là, ils n’ont qu’à nous acheter le terrain. Je ne me battrai avec eux. Je vous assure que nous allons collaborer avec le comité mis de l’avant par la Ville de Lévis pour intégrer davantage notre projet et je vous jure que dans le futur, les gens vont aimer le concept JAZZ Lévis. Je ne peux pas comprendre qu’on refuse un projet de cette qualité pour remplacer deux vieux bâtiments désuets et dangereux. Avant, il y avait un champignon qui sera remplacé par une rose ! », a imagé le président du groupe Kevlar, René Bellerive.
Jean-Pierre D’Auteuil, édition du 15 juin 2005, page 09. Reproduit avec autorisation.