Archives de la catégorie : Patrimoine

Le pont de Québec a la capacité portante pour accueillir le transport de marchandises

Par | 12 novembre 2024 |

Article de Stéphanie Martin. Le Journal de Québec.

La société fédérale qui en assurera la réhabilitation estime que la peinture pourra par ailleurs être faite d’ici 25 ans.

Contrairement à ce que prétend le gouvernement Legault, le pont de Québec a la capacité portante pour accueillir le transport lourd et de marchandises, affirme la société fédérale qui est dorénavant propriétaire et responsable de la réhabilitation de l’infrastructure plus que centenaire.

« Selon l’information qu’on a actuellement, on n’a pas un enjeu de capacité du pont. Les études de capacité portante qu’on réalise, c’est avec des charges de camionnage. La capacité du pont est correcte », a affirmé Sandra Martel, première dirigeante de la société fédérale Les Ponts Jacques Cartier et Champlain Incorporée (PJCCI).

Elle était à Québec pour la confirmation du rachat du pont de Québec par le fédéral et l’acceptation du mandat que le gouvernement Trudeau confie à PJCCI, pour la réhabilitation et la peinture de l’infrastructure.

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Demande de démolition acceptée pour l’édifice des Scies Mercier à Lévis

Par | 2 octobre 2024 |

Article de Flavie Sauvageau. ICI Radio-Canada.ca – Section Québec.

Le sort de l’édifice qui abritait autrefois les Scies Mercier à Lévis est plus incertain que jamais. Lundi soir, le Comité de démolition de la Ville a approuvé la demande de démolition de l’édifice témoin du patrimoine industriel de la Rive-Sud.

À moins d’une demande de révision, l’immeuble pourra être démoli. « Toute personne peut, dans les 30 jours de la décision du Comité, demander au conseil de réviser cette décision », explique par courriel Michel Thisdel, porte-parole de la Ville de Lévis.

Le conseil municipal dispose lui aussi d’un délai de 30 jours pour adopter une résolution afin que cette décision soit révisée.

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Lévis veut mettre au pas les propriétaires de bâtiments patrimoniaux

Par | 27 septembre 2024 |

Article de Louis Gagné. ICI Radio-Canada.ca – Section Québec.

La Ville de Lévis se prépare à ajouter du mordant à sa réglementation sur le patrimoine bâti afin d’intervenir plus rapidement et efficacement auprès des propriétaires qui laissent leurs immeubles patrimoniaux à l’abandon.

Le conseil municipal a déposé lundi un projet de règlement sur l’occupation et l’entretien des bâtiments. Le document prévoit notamment des sanctions plus sévères en cas de négligence ou de non-conformité aux normes d’entretien.

Les amendes ont été révisées à la hausse et pourront atteindre, dans les cas les plus graves, jusqu’à 250 000 $.

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Retour vers le passé : août en 2019 et 2014

Par | 31 août 2024 |

L’actualité n’est pas la plus foisonnante non plus durant le mois d’août et il n’a pas été facile de dénicher quelque chose digne de mention s’étant passé durant le mois d’août dans les dernières années à Lévis.

Un des sujets récurrents dans les dernières années et dont on a aussi beaucoup parlé ici est bien évidemment celui de la pérennité du pont de Québec. Heureusement, le dossier a connu théoriquement sa conclusion en début d’été.

En 2019, le gouvernement fédéral annonçait son intention d’acheter le pont de Québec. Vous pouvez en savoir plus ICI.

En 2014, on apprenait qu’une institution de la rive-sud en était à ses derniers moments d’opérations. En effet, c’est le 31 août 2014 que le Ciné-Parc de St-Nicolas fermait ses portes.

Du côté du pont de Québec, il était déjà évoqué la possibilité que celui-ci change de propriétaire pour assurer son avenir. Vous pouvez en savoir plus ICI.

Si on en prend soin, le pont de Québec est bon pour encore 100 ans : merci, Yvon Charest!

Par | 6 juillet 2024 |

Article de Steeve Lavoie. Le Journal de Québec.

La saga du pont de Québec, l’un de nos plus grands joyaux, s’est finalement terminée après 25 années de tergiversations. Le négociateur, Yvon Charest, nommé en 2019 pour gérer les pourparlers entre le CN et le gouvernement fédéral, ne s’attendait sûrement pas à ce que son mandat s’étende sur cinq ans. À ce moment, nous croyions que nous étions proches d’une entente. Une chose est certaine aujourd’hui, tout le monde est satisfait que nous puissions tourner la page et consolider cette infrastructure économique stratégique.

Je souhaite souligner la vision de M. Charest ainsi que de l’ensemble des personnes qui ont rendu cette entente possible: leur acharnement et leur résilience démontrent que lorsque l’on croit en quelque chose, il faut y croire jusqu’au bout. Avec un entretien adéquat, le pont de Québec est bon pour encore près de 100 ans. C’est significatif pour notre mobilité et notre économie. Vouloir un nouveau lien entre les deux rives est une chose, mais entretenir ceux qui existent et qui rendent de précieux services à la population en est une autre.

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=> Vous pouvez aussi consulter ma série d’articles sur le Pont de Québec.

Retour vers le passé : avril en 2019, 2014, 2012, 2009 et 2004

Par | 22 avril 2024 |

Fouillons un peu dans le passé de la Ville de Lévis. Quels étaient les sujets de conversation en avril de plusieurs années.

Commençons par un saut de cinq années.

2019
En 2019, plusieurs s’interrogeaient sur l’état de dégradation du pont Pierre-Laporte : le pont Pierre-Laporte se dégrade.

2014
En 2014, il était encore beaucoup question du 3e lien entre Lévis et Québec puisque c’est en mars 2014 que le sujet était revenu au-devant de la scène dans la région.

Un article du Journal de Québec sur une faille qui nuirait à la construction d’un tunnel entre Québec et Lévis avait fait grand bruit.

Cet article avait fait beaucoup réagir dans la région et un ingénieur d’expérience avait même pris la peine de contacter Lévis Urbain pour donner son opinion sur le sujet : Tunnel Québec-Lévis : réalisable malgré la faille.

Comme autre sujet, il était également question du démantèlement du parc de maisons mobiles à Saint-Nicolas : maisons mobiles à Saint-Nicolas : de l’aide, mais pas de terrains pour les propriétaires déplacés.

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Le projet de transformation de l’église de Pintendre sur la glace

Par | 23 mars 2024 |

Article de Érick Deschênes. Le Journal de Lévis.

Rien ne se passe comme le prévoyait la paroisse Saint-Joseph-de-Lévis et le groupe de citoyens qui désirait mettre la main sur l’église de Pintendre afin de conserver le temple dans le paysage du quartier lévisien. En raison de délais pour l’approbation de la transaction par l’archidiocèse de Québec, les travaux de réaménagement de l’édifice ne sont toujours pas lancés.

Rappelons qu’à la fin de 2023, le Journal dévoilait que la paroisse Saint-Joseph-de-Lévis, qui veut se départir de l’église de Pintendre considéré comme un «bien excédentaire», avait trouvé une solution pour assurer l’avenir du site.

Après des consultations avec le milieu, l’organisme lévisien avait décidé de vendre l’église à une compagnie formée de quatre familles de Pintendre. Par contre, la paroisse allait rester actionnaire de l’église, tout en déléguant sa gestion à la corporation.

Pour répondre à l’augmentation du nombre d’élèves fréquentant l’école primaire des Moussaillons, située à proximité de l’église, les investisseurs ont prévu détruire la sacristie pour y aménager un nouveau bâtiment plus moderne accueillant six classes. Quant à elle, la nef de l’église doit être désacralisée pour devenir une salle communautaire à location, futur espace qui serait autant utilisé par les élèves de l’École des Moussaillons que la paroisse pour ses messes à Pintendre.

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L’état d’un vieux moulin inquiète à Lévis

Par | 22 mars 2024 |

Article de Flavie Sauvageau. ICI Radio-Canada- Section Québec.

L’organisme Action patrimoine presse la Ville de Lévis d’agir pour la sauvegarde du moulin Gosselin, dernier moulin qui subsiste sur son territoire et ancien repaire du peintre Albert Rousseau. L’édifice est maintenant inaccessible au public et l’organisme craint qu’il soit mal entretenu.

Construit en 1835 par Benjamin Dubois et Flavien Loignon, le moulin borde la rivière Beaurivage à Saint-Étienne-de-Lauzon. Il a été exploité à partir de 1871 par la famille Gosselin, qui faisait la coupe d’arbres abattus le long des rivières Chaudière et Beaurivage, selon un portrait historique du moulin fait dans le journal Le Soleil en 1985.

Son état inquiète Action patrimoine, qui a reçu un signalement et des photos de la part du public. Le moulin semble montrer des signes de détérioration préoccupants, indique l’organisme. Des images prises en été sur le site semblent montrer quelques morceaux de bardeaux abîmés sur la toiture.

=> La suite à ici.radio-canada.ca.
=> Pour lire l’article de 1985 dont il est question, rendez-vous ICI sur le site de la BAnQ.

Le comité de démolition demande une contre-expertise

Par | 19 janvier 2024 |

Article de Érick Deschênes. Le Journal de Lévis.

Selon ce que rapporte Le Soleil mardi, le comité de démolition de Lévis a demandé une contre-analyse «indépendante» de l’état du 32, avenue Bégin, le bâtiment qui accueillait jusqu’en 2022 la succursale de Chocolats Favoris dans le Vieux-Lévis que souhaite démolir l’entreprise.

Ainsi, un appel de services auprès de firmes d’ingénierie et d’architecture spécialisées en patrimoine sera lancé par la Ville pour obtenir cette contre-expertise.

Rappelons que lors de l’audition de la demande de démolition déposée par Chocolats Favoris, plusieurs citoyens s’opposant au souhait de l’entreprise avaient demandé une telle analyse aux membres du comité de démolition.

C’est en octobre dernier que Chocolats Favoris a déposé une demande de démolition à la Ville de Lévis pour sa succursale située au 32, avenue Bégin. L’entreprise fondée à Lauzon veut toutefois y ramener ses activités à cet endroit dans un nouvel édifice qui tenterait de ressembler le plus fidèlement possible au bâtiment patrimonial ayant actuellement pignon sur rue à cet endroit.

Fort d’avis de ses experts, Chocolats Favoris argue que le bâtiment du 32, avenue Bégin est dans un état de vétusté « très avancé ». La maçonnerie d’époque, une partie intégrante de la structure du bâtiment, est en proie à des infiltrations d’eau qui, «sournoisement avec les années», ont engendré une détérioration.

Selon les experts de l’entreprise, la « dégradation importante des murs (de l’édifice) pourrait mener à un effondrement » et « il sera très difficile de trouver une méthode de travail sécuritaire ainsi qu’un entrepreneur prêt à réaliser les travaux de rénovation nécessaires ».


Reproduit avec autorisation.

Les plaidoyers se multiplient pour protéger la maison de Chocolats favoris à Lévis

Par | 27 octobre 2023 |

Article de Sébastien Tanguay. Le Devoir.

Un vent de contestation se lève à Lévis pour préserver la maison centenaire qui a abrité Chocolats favoris jusqu’à l’automne 2022. Le sort de cette dernière repose désormais entre les mains du comité de démolition de la Ville. Deux groupes, cette semaine, l’ont imploré de protéger la demeure des pics des démolisseurs.

Les actuels propriétaires de l’entreprise, qui ont fait son acquisition en 2012, affirment avoir envisagé toutes les avenues pour rénover la demeure. Chacune aboutissait à un cul-de-sac, selon les analyses commandées par la compagnie. Chocolats favoris a donc demandé l’autorisation de démolir son édifice de l’avenue Bégin, situé en plein coeur historique de Lévis, pour en ériger un nouveau sur le même lot.

=> La suite sur ledevoir.com.