Le Pont de Québec est dans l’actualité depuis la sortie récente des maires de Québec et Lévis sur l’entretient de celui-ci. Outre ses qualités du point de vue architectural et patrimonial, le Pont de Québec reste un atout pour le transport dans la région. Oublions le tramway qui devait emprunter le pont de Québec. Parlons plutôt d’une toute autre approche, le ferroutage comme principe pour améliorer la fluidité du transport inter-rives.
Selon Wikipédia, le ferroutage, ou transport « combiné accompagné », consiste à charger des camions complets sur un train : le tracteur, la remorque et le chauffeur. C’est une forme de transport combiné qu’il ne faut pas confondre avec le transport de conteneurs, dit « combiné non accompagné ». Il n’est pas question de cela ici mais plutôt du ferroutage d’autocar.
Le ferroutage d’autocar n’est pas un nouveau concept puisque l’on en retrouve des traces dès 1931 en Grande-Bretagne et dans les années 1960 aux États-Unis d’Amérique. L’autocar utilisé au ferroutage se distingue par une adjonction de mini-roues à flasque mais la traction du véhicule en tant que tel reste assurée par les pneumatiques.
Avec de légers aménagements au circuit des rails aux extrémités du Pont de Québec et surtout la mise en place de parcours rapides et l’aménagement de stationnements incitatifs, le Pont de Québec deviens une alternative intéressante pour une voie de circulation supplémentaire entre Lévis et Québec. Le Pont est sous utilisé actuellement avec seulement 4 passages de trains du CN quotidiennement. Ajoutons à cela quelques passages de trains VIA par jour. Les rails du Pont de Québec demeurent donc largement disponibles pour un autre usage que le transport par train.
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