Le pont Garneau pourrait revivre sous la forme d’un pont-passerelle
Article de Pierre Duquet. Le Peuple Lévis.
Plusieurs citoyens souhaitent que la Ville de Lévis construise un pont-passerelle à l’endroit même où était érigé le pont Garneau jusqu’à son démantèlement en 1955. Cette réalisation permettrait à la piste cyclable d’enjamber l’embouchure de la rivière Chaudière et de redonner ses titres de noblesse à ce lieu.
En 2012, à la suggestion de Florian Lambert, président des Compagnons de Chaudière-Bassin, Benoît Lafrance, responsable de formation pratique à l’École d’architecture de l’Université Laval, a obtenu que neuf étudiants du cours de Conception avancée de structure conçoivent et développent quatre propositions de projet d’un pont-passerelle piétonnier et cyclable enjambant les 115 mètres séparant les falaises de l’embouchure de la rivière Chaudière.
M. Lambert mijote cette idée depuis 2004. Il l’avait présentée au maire Jean Garon à l’époque. Mais le gâteau n’a pas levé. Il lui fallait une illustration de ce à quoi ça pourrait ressembler un tel pont-passerelle.
« J’ai présenté ça à l’École d’architecture, en janvier 2011, en expliquant que j’aimerais qu’on puisse faire la promotion d’une image de ce que pourrait être une passerelle, rappelle-t-il. Un projet comme celui-là a un rayonnement très large. »
Benoît Lafrance est l’un des membres fondateurs des Compagnons de Chaudière-Bassin. Il a dirigé le projet avec le professeur et ingénieur, Richard Pleau. L’historien de la Ville de Lévis, David Gagné, a également apporté sa contribution à ce projet étudiant.