Source : Le Soleil
Si la collecte des matières putrescibles a connu un départ canon à Lévis, ses premiers mois ont aussi révélé un drôle de phénomène : la popularité du bac brun s’écroule quand le froid s’installe.
D’après des données obtenues par Le Soleil, la collecte lévisienne, amorcée le 11 avril 2011, n’a mis qu’un mois à franchir le cap des 300 tonnes par semaine, dépassant même les 600 tonnes dans la semaine du 6 juin – sans doute aidée par les résidus de jardinage.
La collecte s’est ensuite stabilisée à environ 400 tonnes par semaine jusqu’à l’automne, quand le ramassage des feuilles lui a fait atteindre un sommet de près de 700 tonnes. Tous ces déchets de table et de jardinage, qui devaient être enfouis ou brûlés auparavant, servent maintenant à faire du compost.
La Ville a annoncé dès la fin de novembre avoir dépassé son objectif de 10 000 tonnes de déchets compostables recueillis pour l’année 2011, ayant atteint 12 000 tonnes. Mais au même moment, les quantités que la municipalité ramassait tombaient en chute libre. à la fin de novembre et pendant tout le mois de décembre, en effet, la collecte hebdomadaire a oscillé entre 50 et 100 tonnes.
Comment expliquer une telle baisse? Les bonnes intentions écolos gèleraient-elles à la même température que l’eau?
« L’analyse complète n’a pas encore été faite, alors on ne peut rien faire d’autre que des hypothèses pour l’instant », avertit d’emblée Chrystel De Blecker, porte-parole de Lévis en matière environnementale. « Au départ, on savait que ça diminuerait en hiver. C’est le cas dans toutes les autres villes où ils font la collecte de matières putrescibles. »
Il est bien possible que le froid rebute les citoyens, mais cela n’explique pas tout, dit Mme De Blecker. Une partie de la baisse doit sans doute provenir du fait que personne ne tond sa pelouse ni ne jardine en hiver, ce qui fait autant de gazon et de résidus verts en moins dans le bac brun. On peut aussi imaginer qu’une petite partie des déchets gèlent dans le fond des bacs et y restent collés.
On en saura peut-être plus lors du dévoilement du bilan environnemental annuel de Lévis, en février.
Article de Jean-François Cliche. Reproduit avec autorisation.
Ah paresse quand tu nous tiens!
C’est quoi cet article qui ne mène à rien! On a pas plus ou moins de déchêts de table, on a juste plus de pelouse! Voyons donc, tout le tonnage va revenir pareil à partir de mai-juin! Désolé mais mes déchêts de table sont pareil comme avant, mais pas recouverts de gazon et de feuilles! Il manquait de nouvelles? Je ne vais inventer du matériel à composter! Je prend 1 heure à trier mes maudites vidanges, ils veulent quoi de plus?
@carol Paresse? Je t’invite à venir me voir sur l’heure du souper quand je fait mon tri et que je sort dehors ensuite avec mes 3 paquets de vidanges séparés… c’est un travail de moine!
je fais moi-même du compost et je ne me plain pas ! 😉