Article de Xavier Nicole. Le Journal de Lévis.

Après des analyses préliminaires, le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) a exclu, lors d’un breffage technique avec les médias, le 26 février, l’idée de creuser un tunnel entre Québec et Lévis en plus de laisser de côté le corridor reliant les deux centres-villes.

Ce sont huit corridors différents qui ont d’abord été analysés par les fonctionnaires du MTMD. De ce nombre, les trois qui comprenaient l’idée d’un tunnel ont été exclus puisqu’ils incluaient peu d’avantages versus le coût plus élevé qu’ils représentaient.

Parmi les cinq scénarios de pont restants, celui qui impliquait un lien entre les deux centres-villes a ensuite été écarté. Effectivement, la pente du pont, qui était évaluée à environ 6 %, se serait avérée trop prononcée pour le passage des camions lourds.

Ce sont donc quatre corridors, se trouvant entre les ponts actuels et la pointe de l’île d’Orléans, qui sont encore à l’étude par le ministère.

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Article de Olivier Lemieux. ICI Radio-Canada.ca – Section Québec.

Le gouvernement Legault ne devra pas manquer d’ambition pour son projet de troisième lien à l’est de Québec et de Lévis. Si un pont devait être bâti dans ce corridor, il pourrait dépasser en envergure le célèbre Golden Gate de San Francisco, selon un ingénieur.

« Ce serait le plus long pont suspendu en Amérique du Nord », s’étonne l’ingénieur et professeur Bruno Massicotte à la lecture de l’analyse interne du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) obtenue par Radio-Canada.

Le document propose deux options de pont à l’est des centres-villes de Québec et de Lévis.

La première option, un pont suspendu, comporterait une travée principale de 1500 mètres et un dégagement de 74 mètres avec le fleuve.

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Le ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) du Québec invite les citoyens à participer à des séances d’information publiques sur le projet de 3e lien entre Lévis et Québec.

Des représentants du MTMD seront sur place pour fournir des renseignements, récolter les impressions des participants et répondre aux questions concernant le projet, notamment, les corridors à l’étude ainsi que les étapes du projet en cours et à venir.

Ces séances, ouvertes à tous, auront lieu de 15h00 à 20h00 les journées suivantes :

 ■  Le 26 février, à l’Hôtel Travelodge Québec, situé au 3125, boulevard Hochelaga, à Québec.
 ■  Le 27 février, au Lévis Centre des congrès, situé au 5750, rue J.-B.-Michaud, à Lévis.

Article de Louis-Philippe Arsenault. ICI Radio-Canada.ca – Section Québec.

La construction d’un pont à l’est des centres-villes de Québec et de Lévis contreviendrait à la quasi-totalité des orientations gouvernementales en matière d’aménagement du territoire. Des analyses du ministère des Transports et de la Mobilité durable (MTMD) révèlent plusieurs points « non compatibles » si l’option privilégiée par le gouvernement Legault voit le jour.

Ça nous tente un pont à l’est!, disait François Legault en juin dernier, enthousiaste, en annonçant que son gouvernement relançait le projet de troisième lien dans la Capitale-Nationale.

L’initiative, baptisée « Union des Rives » au MTMD, fait depuis l’objet d’une analyse. Radio-Canada a obtenu plusieurs documents de travail internes datés du mois de décembre.

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Article de Félix Morrissette-Beaulieu. Ici Radio-Canada.ca – Section Québec.

L’échéancier pour la construction d’un troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis se précise. À partir du début de la phase de réalisation, prévu après l’été 2028, le ministère des Transports et de la Mobilité durable vise une période minimale d’environ six ans avant l’inauguration, soit à l’horizon 2034-2035.

Radio-Canada rapportait en octobre que le gouvernement Legault ne s’attendait pas à signer le contrat pour la construction du troisième lien avant l’été 2028.

Selon un appel d’offres internationales pour des services professionnels lancé mercredi, Québec prévoit que les phases subséquentes, soit la planification, la réalisation et la clôture du projet, pourraient prendre 6 ou 7 ans, selon le rythme de la réalisation des travaux.

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